Pourquoi l’examen neurologique : information sur les diverses maladies

Publié le : 16 octobre 20207 mins de lecture

Un examen par un spécialiste en neurologie permet d’identifier les maladies du système nerveux. Il s’agit des maladies aussi diverses que les accidents vasculaires cérébraux, la maladie de Parkinson, la migraine chronique, la méningite, l’épilepsie ou la sclérose en plaques. Ils peuvent se manifester, par exemple, par une paralysie des bras ou des jambes, des vertiges ou des problèmes d’élocution, une faiblesse musculaire, des troubles sensoriels ou une confusion.

Un examen neurologique comprend donc toute une série de tests, tels que la force musculaire, la coordination et la mémoire. Un examen des yeux pourrait également être inclus.

Comment se préparer à l’examen ?

Aucune préparation n’est nécessaire. Afin de pouvoir établir un diagnostic correct, le médecin vérifie les mouvements et les réactions normales. Comme le système nerveux contrôle presque tous les processus du corps, de la respiration et des mouvements musculaires à la digestion et au sens du toucher, un examen neurologique prend parfois beaucoup de temps. Elle n’est généralement pas douloureuse, mais peut être parfois un peu désagréable.

Comment se déroule l’enquête ?

Un examen neurologique suit une procédure claire. Elle commence toujours par une conversation au cours de laquelle le médecin pose des questions sur les symptômes et les maladies antérieures (anamnèse). Ensuite, le médecin vérifie s’il existe des signes extérieurs de maladie. Cela peut se voir, par exemple, dans la façon dont le patient marche, la posture, l’équilibre ou les restrictions de mouvement. Lors d’un bref examen physique, le médecin écoute les poumons et le cœur, et mesure le pouls.

Elle est suivie de divers tests, dont l’effort et la procédure dépendent du tableau clinique suspect. En principe, toutes les zones du corps, du cerveau au muscle de la jambe, qui peuvent être touchées par des troubles nerveux, peuvent être examinées sur le plan neurologique. Si un patient n’est pas en mesure de répondre aux questions et de participer activement aux tests, des parents ou des amis peuvent l’aider. En règle générale, les nerfs et les fonctions corporelles suivants sont testés :

Nerfs cérébraux

Chaque personne possède douze nerfs crâniens. Par exemple, ils contrôlent les muscles des yeux, de la mâchoire ou de la langue. Il existe également un nerf olfactif, visuel, auditif et d’équilibre. Des troubles de la vue, de l’ouïe, de l’odorat, du goût ou de la parole peuvent indiquer une maladie nerveuse.

L’odorat est testé avec certains parfums. Pour ce faire, le médecin tient des tubes de conception neutre avec des échantillons de café, de vanille, de cannelle ou de savon, par exemple, sous chaque narine individuellement. L’odeur peut être alors distinguée d’un échantillon vierge. L’examen comprend également le retournement du nez ou le saignement des dents, ce qui permet de vérifier le nerf facial. Comme chez l’ophtalmologue, la vision peut être examinée en reconnaissant les lettres ou les signes sur les tableaux de lecture. En outre, le médecin peut utiliser un test du doigt pour vérifier si le champ visuel est restreint. Cela implique de couvrir un œil avec la main tandis que l’autre regarde droit devant. Ensuite, le médecin insère un doigt de l’extérieur dans la zone qui pourrait être vue sans bouger l’œil et demande quand le doigt pourrait être vu.

Compétences motrices et coordination :

La mobilité générale, la motricité fine et la coordination constituent un autre volet de l’examen. Comment pouvez-vous bouger vos bras et vos jambes, ouvrir des boutons ou écrire ? Combien d’étapes sont nécessaires pour tourner une fois autour de son propre axe ? Comment pouvez-vous, en toute sécurité, amener un doigt au nez avec les yeux fermés et en formant un large arc ou toucher l’autre genou avec votre talon lorsque vous êtes allongé ? L’examen des réflexes fait également partie de l’examen, par exemple par le fameux tapotement avec le marteau à réflexes sur le tendon du jarret : ce faisant, le tendon du jarret et le muscle extenseur de la cuisse sont étirés, le muscle se contracte par réflexe et la partie inférieure de la jambe saute vers le haut.

L’examen des réflexes fait partie d’un examen neurologique.

Sensibilité (sensibilité) :

Le médecin utilise généralement un chiffon doux et une aiguille pour déterminer si la sensation de douleur et de toucher est perturbée. Pour tester la sensation de chaleur et de froid, par exemple, des éprouvettes sont tenues sur la peau avec de l’eau froide et chaude.

Capacités cognitives, mémoire et psyché :

Ce domaine comprend des tests de langue et de calcul, ainsi que des questions et des tests sur la mémoire et l’orientation, comme la période de l’année, la date, la profession ou le lieu actuel. Les problèmes de concentration, mais aussi la fatigue persistante et le manque de dynamisme peuvent indiquer des problèmes psychologiques.

Système nerveux végétatif :

Le système nerveux involontaire ou végétatif contrôle les processus vitaux du corps qui se déroulent inconsciemment, tels que le battement du cœur, la respiration, la régulation de la température du corps ou la digestion. Ainsi, par exemple, en plus de la mesure de la pression artérielle, les questions sur les selles et la miction font également partie d’un examen neurologique.

Des examens supplémentaires sont-ils nécessaires ?

En fonction des résultats des différents tests, des examens techniques suivent, par exemple une mesure des ondes cérébrales (EEG), de l’activité musculaire (électromyographie, en bref EMG) ou de la conduction nerveuse (électroneurographie, en bref ENG). Des méthodes d’imagerie peuvent également être utilisées, telles que les ultrasons, la tomographie assistée par ordinateur (CT) ou l’imagerie par résonance magnétique (IRM). Parfois, il est nécessaire de prélever du liquide céphalorachidien dans la partie inférieure de la colonne vertébrale (ponction lombaire).

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